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Droits de l’Homme: sérieux et équilibre

Ce n’est qu’après de longues années de bataille politique qu’a cessé d’exister la Commission de l’ONU pour les Droits de l’Homme, une commission qui avait été convertie par les pays les plus puissants en une tribune de manipulation dirigée contre les nations du tiers-monde et, parmi elles, contre Cuba. Aujourd’hui, l’organisme qui a remplacé ce vieil artéfact est le Conseil de l’ONU pour les Droits de l’Homme et La Havane se prépare à y présenter un rapport sur sa situation intérieure.
Elle y exposera ses réalisations sociales et la réalité de sa situation quotidienne.

C’est une réponse logique au rôle de facteur d’équilibre, de mesure, de respect et de recherche de la vérité reconnus par les autorités cubaines au nouvel organisme. Elles manifestent ainsi également, une fois de plus, leur volonté de travailler et de collaborer lorsqu’il existe un climat de justice et de responsabilité.
 
C’est la raison pour laquelle le Ministre des Relations Extérieures de Cuba, Felipe Pérez Roque, ne s’est pas seulement limité à détailler le contenu du rapport qui sera présenté. Il a également annoncé plusieurs initiatives que le pays mettra prochainement en œuvre dans le domaine des prérogatives des citoyens.

La première est la ratification par le gouvernement de la Convention contre les Disparitions Forcées, signée en 2007. La seconde,l’invitation et la prochaine visite, prévue pour cette année, du Rapporteur Spécial contre la Torture, le fonctionnaire autrichien Mandred Novak. 

Le Ministre cubain a précisé qu’étant donné le climat d’impartialité qui règne au sein du Conseil des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, cela vaut la peine d’expliquer la réalité d’un pays qui, en cinquante ans, n’a été la scène d’aucune disparition, d’aucun cas de torture ni d’exécution extrajudiciaire.

Pour un bon nombre d’analystes, ces déclarations officielles démentent les campagnes médiatiques au sujet de violations des prérogatives citoyennes. Ces campagnes ont toujours été orchestrées depuis l’extérieur par des groupes opposants en liaison avec l’Officine d’Intérêts des États-Unis à La Havane de laquelle ils reçoivent financement, matériel et instructions.

L’appréciation positive faite par les cubains de ce climat de rectitude qui prédomine aujourd’hui au sein de la nouvelle instance de l’ONU sur les Droits Humains favorise sans aucun doute une plus grande liberté d’action dans ce domaine si délicat et qui a été l’objet de trop nombreuses opinions déformées, opportunistes ou incomplètes.

En fait, pour un certain nombre de grandes puissances, les violations ne peuvent avoir lieu que dans les nations les plus pauvres.
Les problématiques les plus graves, celles de la faim, de l‘inculture,du chômage, de l’exploitation des femmes et des enfants et  des carences de la santé publiques, pour eux, ne sont pas des thèmes prioritaires, même quand en souffrent tous les jours les cinq sixièmes de la population mondiale.

Source: 

ACN

Date: 

31/01/2009